L'histoire du clan Scott
Le mot gaëlique "Clann", d'où nous vient le mot "clan", signifie les enfants, amis et parents de la famille.
Les "Septs" sont des familles faisant partie d'un clan et ayant un patronyme différent, mais dont les
femmes sont des descendantes du chef du clan auquel elles sont liées. Par exemple, le clan Scott a
comme "septs' les familles Geddes, Laidlaw, Langlands, Napier...
Le nom Scott provient de Scoti, nom donné par les Romains aux Gaëls irlandais. Le patronyme Scott, qui
s'écrit Scotach en gaëlique, se retrouve aujourd'hui, à travers le monde, sous différentes formes; Scot,
Scotti, Schott, Schutt, Scotte, Scayt, Scoth, Scutt... et même Scotten, en Suédois.
Le clan Scott aurait comme ancêtres les Gaëls, des celtes irlandais, et les Boerniciens, une nation
composée d'un mélange de Pictes et d'Angles, qui existait aux environs de l'an 400 avant Jésus-Christ.
Au VIIième siècle, il y avait quatre royaumes en Ecosse: les Pictes en Calédonie, les SCOTS à Dal Riata
(en Argyle, sur la côte ouest), les Angles en Northumbria et les Bretons à Cumbria.
Les membres du clan Scott sont les descendants
de Uchtredus filius Scoti (Uchtred fils de Scot)
dont le nom apparaît sur des documents entre
1107 et 1128. Il possédait, cependant, des terres
en Ecosse avant 1107. Dans de très vieux
recensements, effectués par les premiers rois
d'Ecosse, on retrouve la trace du clan vivant à
Bellendean, dans le Roxburghshire, où la rivière
Ale Water prend sa source.
En 1200, le clan possédait des terres dans le
sud du pays, dans les Borders à la limite entre
l'Angleterre et la terre des Scots. Il contrôlait
les Middle Marches à l'ouest de Teviotdale,
Ewesdale, Liddesdale, Buccleuch et Balwearie.
En 1450, c'est à Branxholme que l'on trouve le
siège du clan. Il était devenu l'un des clans les plus puissants des Borders. On dit que le chef pouvait
réunir plus de 1,000 guerriers le temps de le
dire.
Une histoire du Scottish Borders ne peut pas
être complète sans mention de l'un des
éléments essentiels à la Reiver, son cheval. Il
lui fournit la mobilité nécessaire pour les raids
réussis pour la guerre ou pour pillage. Leurs
terres ont exigé une race rustique sagace de
cheval qui pourrait prospérer où d'autres
seraient se flétrissent, beaucoup comme le
lui-même. Les chevaux de la frontière
étaient petites, 13-15 mains, mélanges de
poneys de Galloway et Hobelars.
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